Trois et un qui feraient quatre. Alors qu’il fêtera ses 30 ans en fin d’année, Julien Taramarcaz, malgré une saison globalement décevante, entend bien récupérer son bien: le maillot rouge à croix blanche. Lui qui l’a arboré déjà trois fois, en 2012, 2013 et 2015, est bien conscient qu’il ne sera pas le grandissime favori, à Dielsdorf, dimanche. Mais il sait qu’il figure parmi les principaux prétendants. «Le favori, c’est Lars Forster, assène-t-il. Il est le tenant du titre; il a remporté sa course de rentrée à Dagmersellen après une longue blessure. Physiquement, je le savais déjà très fort. Il a démontré que tactiquement, il était également redoutable puisqu’une douzaine de coureurs se tenaient en vingt secondes.»
Julien Taramarcaz, outre une victoire à Sion, en décembre, n’a pas beaucoup de références depuis le début de la saison où il a dû se battre contre des douleurs au dos et la...