«On se revoit dans une heure, c’est ok pour vous?» Régis Dessimoz, membre du club en fauteuil roulant du Valais romand, l’initiateur d’un groupe de dix personnes souffrant d’un handicap, n’affichait pas le moindre rictus de fatigue après un peu moins de deux heures d’effort, entre Sion, Saint-Pierre-de-Clages et Sion, soit 39 kilomètres bouclés à la force des bras, couché sur un handbike. «Nous n’avons même pas transpiré, sourit-il, enjoignant ses neuf collègues à l’accompagner en direction de Granges pour une boucle supplémentaire qui n’était pas prévue au programme. «En 2018, nous nous inscrirons pour le parcours de 67 kilomètres.»
C’est la première fois qu’un groupe aussi considérable, dix cyclosportifs en provenance de la Suisse romande, a pris le peloton de quelque 1200 cyclistes en chasse. Ils étaient accompagnés de six motards et de bus pour l’assistance. «En cas de pépin, il fallait qu’on puisse rapatrier les personnes et...