Ici, il n’y a qu’un seul patron

Julien Taramarcaz n’a qu’une parole. Lui qui avait avalé 600 kilomètres, la veille au soir – il est rentré à une heure du matin – pour rallier le Valais après sa treizième place à Spa, n’a pas eu à regretter ses heures sur la route. Il voulait gagner. Et, accessoirement, engranger 40 points UCI afin de lui permettre de retrouver un rang plus conforme à son potentiel. L’objectif est atteint. Le Fulliérain a vécu une journée presque «facile», tout au moins exempte du moindre pépin physique et mécanique. Très vite dans le rythme, il a forcé la décision dans le cinquième tour. «Dans un premier temps, j’ai cherché à réduire le groupe de tête, explique-t-il. Moins on est nombreux, moins c’est compliqué à contrôler. Ensuite, j’ai voulu évaluer mes adversaires dans les différentes portions. J’ai vu qu’à pied, j’étais plus à l’aise. Au sortir de cette zone technique, je...