«C’est difficile de débrancher!» s’exclame Julien Pinot, frère aîné et entraîneur de Thibaut, qui est devenu le dauphin de Quintana après l’étape du Blockhaus qui a... débloqué les positions dans le Giro. L’avis est partagé dans les équipes des autres prétendants au podium. Aujourd’hui, c’est un contre-la-montre capital qui attend les coureurs du Giro sur 39,8 kilomètres entre Foligno et Montefalco, dans les doux paysages de l’Ombrie. Tous ont le même problème. Comment concilier la récupération après six jours de course depuis la première halte en Sicile et la nécessité d’être opérationnel pour la suite? «Il faut rester concentré pour être à 100% le lendemain», estime l’entraîneur de l’équipe FDJ. «On sait qu’il faut relancer la machine si on observe un jour complètement off après autant d’heures de vélo. Mais, dans un contre-la-montre, il faut que la machine soit totalement prête dès le départ», explique-t-il.
La solution? Faire des efforts....