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Le basket valaisan vit des heures difficiles

Moins de joueurs, de bénévoles, d’entraîneurs, la discipline souffre depuis quelques années d’un manque d’attrait. Inquiétant mais de loin pas irrémédiable. Etat des lieux.

19 mai 2016, 22:45
/ Màj. le 20 mai 2016 à 06:30
Les très jeunes basketteurs: l'avenir de la discipline en Valais.

Le basketball valaisan traverse toujours des heures difficiles. Un exemple parmi tant d’autres: en dix ans, le nombre d’équipes engagées dans les différents championnats a chuté. Un peu partout dans le canton, des clubs ont disparu, le dernier sur la liste se nommant Glis, ultime représentant du Haut. «C’est vrai, les temps sont durs, confirme Pierre Giroud, le président de l’Association Valaisanne de Basketball (AVsBA). L’engouement n’est plus aussi prononcé qu’il y a une vingtaine d’années. On doit se battre pour exister face à d’autres sports qui prennent de la place, à l’image du football et du hockey sur glace.»

«Il est important de bien négocier le virage pour ne pas tomber plus bas. Tous les secteurs sont concernés, de la formation, en passant par les entraîneurs, les bénévoles, les joueurs. C’est en collaborant qu’on trouvera des solutions à la situation délicate que nous vivons», estime Michel Huser, secrétaire cantonal et président d’Hélios.

Ces dernières saisons, l’exemple le plus frappant concerne la deuxième ligue, avec une diminution de 17 à 5 formations en seulement une demi-décennie. Dans cette catégorie de jeu, le championnat féminin a tout simplement disparu, le masculin passant de 11 à 5.

Bonne nouvelle, grâce au mini-basket (U8, U10 et U12), la discipline a retrouvé quelques couleurs en Valais. Depuis que l’âge pour l’obtention de la première licence a été baissé à cinq ans, les chiffres ont logiquement pris l’ascenseur, avec notamment une augmentation de 9,6% rien que pour cette saison.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numériques de vendredi.

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