La présidente d’Antidoping Suisse Corinne Schmidhauser ne veut pas juger trop hâtivement la décision prise par le CIO, qui a refusé de suspendre le Comité olympique russe. «Il faut attendre de voir comment la situation évoluera», assure-t-elle.
Corinne Schmidhauser, que pensez-vous de la décision du CIO concernant les sportives et sportifs russes?
Avant de juger cette décision, il faut attendre de voir comment la situation évoluera. La décision de dimanche n’a rien de définitif, car on ne sait pas encore comment agiront les fédérations internationales.
Le CIO s’est-il facilité la tâche avec cette décision?
Les dommages collatéraux auraient été évidemment bien plus grands en cas d’exclusion généralisée des sportifs russes que si l’exclusion ne concerne que l’athlétisme russe. Le CIO dit: «Nous descendons d’un cran, afin que les fédérations puissent prendre leur propre décision»...
Mais le temps presse, avec des compétitions prévues dès le 6 août à Rio...
Peu...