«Quand les gens me voient m’entraîner en hiver, ils me demandent toujours si l’eau est froide. Ce à quoi je leur réponds que j’en ai aucune idée puisque je reste sur ma planche, que je ne vais pas nager. Ils croient quoi, que je me baigne ?» Nick Crettenand, président du Paddle Club Sion, se marre. Sixième du dernier championnat de Suisse de paddle, le Sédunois comprend que ses entraînements aux Iles de Sion peuvent étonner. Du moins, qu’ils ne laissent personne de glace.
Responsables
Alors que la plupart des amateurs de sport sont à l’heure d’hiver et fartent leurs skis pour s’élancer sur les pistes valaisannes fraîchement enneigées, lui mais aussi Olivier Comazzi, un Français membre du club sédunois depuis une année, se jettent régulièrement à l’eau sur la gouille sédunoise ou sur le Léman. A raison de deux sessions hebdomadaires en moyenne. Alors, complètement givrés ? «Oui, pour les personnes qui nous voient flotter sur l’eau ces jours et qui pensent que cette activité est liés à l’été», avoue Nick Crettenand. «Mais pas pour nous puisqu’on s’entraîne, qu’on connaît bien notre matériel, les risques et les conséquences. D’ailleurs, même si le risque zéro absolu n’existe pas, on s’en rapproche quand même fortement.»
La Glagla Race en images
Retrouvez l'intégralité de ce sujet dans nos éditions papier et numériques de vendredi.