Nicola Spirig l’a dit et répété samedi après le triathlon olympique féminin: «J’ai gagné l’argent, je n’ai pas perdu l’or.» Deuxième à Rio de Janeiro, après avoir été sacrée en 2012 à Londres, la triathlète suisse est la première à monter sur le podium des JO sur deux éditions de suite. A Copacabana, elle semblait mériter mieux. L’Américaine Gwen Jorgensen a profité de sa générosité pour remporter, assez logiquement, cette épreuve au final poignant.
«Nicola méritait de gagner. Elle a disputé une course fantastique.» Brett Sutton, coach de Nicola Spirig, a défendu sa pupille jusqu’au bout. Selon l’Australien, la tactique de la Zurichoise était la bonne. «Elle a réalisé une excellente section de natation, peut-être la meilleure de sa carrière. Ensuite, elle voulait fatiguer ses adversaires et creuser des écarts à vélo, livrait-il. Le problème est que le parcours en cyclisme n’était pas assez sélectif. En course à pied, Jorgensen...