Apeine entré dans le dojo du Karaté Club Valais (KCV) que le décor est déjà planté: «Le karaté est ma force». Ces lettres inscrites en petits caractères rappellent aux karatékas que leur sport est avant tout une école de vie. Lorsque, à peine âgé de 8 ans, Jean-Baptiste Dayer a franchi pour la première fois les portes du centre d’entraînement du KCV, sans doute n’avait-il pas encore conscience de la révolution que le karaté allait amener dans sa vie. «Je bougeais déjà beaucoup et pratiquais de nombreux sports, mais j’ai voulu essayer encore autre chose», souligne le jeune homme. Dès ses premiers pas sur le tatami, le petit bonhomme découvre un monde qui l’interpelle autant qu’il l’intrigue. «C’était difficile, il y avait tout un travail de mémorisation, tout me paraissait bizarre. Mais j’ai tout de suite croché.»
Des Mondiaux pour l’anniversaire
Huit ans plus tard, le jour de son...