21-5, 21-6, 21-9. La progression est constante mais le score peu flatteur. Même si la partie aurait dû s’arrêter après deux sets, en bon prince, Gaël Bourgeois accepte un dernier baroud d’honneur. «Promis, on fera la revanche au squash ou au tennis», lâche-t-il au visage émoussé du vaincu après une petite heure de badminton. «Le rendez-vous est pris; mais après pareille déconvenue, j’accepte volontiers de troquer la raquette et le volant pour le bloc-notes et le stylo.» En toute humilité, et avec une légère dose de compassion, le porte-parole adjoint du Parti socialiste suisse avoue qu’il a également connu quelques désillusions sportives à ses débuts derrière le filet. «J’ai commencé à y jouer avec des amis lorsque j’étais au collège. Nous pratiquions le badminton uniquement pour le plaisir au début.»
Le badminton en exutoire
Un plaisir auquel le Bovernion a rapidement allié la compétition, même si sa mémoire flanche...