Le temps, un luxe qui se perd de plus en plus
C’est un temps que les moins de 20 ans ne connaîtront certainement jamais. Une époque, pas si lointaine, où l’on prenait directement contact avec un sportif. On le rencontrait au stade, mieux, dans un café ou à son hôtel. Et on pouvait papoter en toute quiétude sans avoir les yeux rivés à sa montre. Aujourd’hui, quand bien même l’objectif est de promouvoir un tournoi international junior dans la région et, ainsi, susciter l’envie auprès du grand public, les interviews se déroulent entre deux portes et, surtout, avec la pression des minutes qui passent. Dix minutes ici, quinze minutes là. La semaine passée, nous avons eu droit à trente minutes pour effectuer deux interviews et deux photos. Au sprint, donc. Il est un temps que les jeunes regretteront bien vite et que les «vieux» déplorent déjà.