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En symbiose avec son cheval

Sophie Gillioz est une pointure de l’équitation américaine. Elle est, en Suisse, la plus titrée de sa discipline. De bons résultats qui s’expliquent par la relation particulière qu’elle entretient avec sa monture.

26 août 2016, 23:38
/ Màj. le 27 août 2016 à 00:01
Portrait de Sophie Gillioz, la Valaisanne est championne d'europe de monte américaine.

«C’est une princesse. Elle est très exclusive, mais il faut dire que l’on travaille ensemble depuis dix ans maintenant.» Par «elle», comprenez sa coéquipière. Par coéquipière, comprenez sa jument. Parfois, au gré de la discussion, on a de la peine à savoir si Sophie Gillioz parle de sa monture, Cany, ou d’elle-même. Il faut dire que dans sa discipline, l’équitation américaine (voir ci-dessous), la cavalière tisse un lien particulièrement fort avec son cheval. «Un relation de confiance et de respect mutuel», ajoute-t-elle. Cette discipline équestre reste méconnue du grand public. Elle conjugue le visuel, la simplicité et la rigueur. La cavalière doit projeter une impression de passivité sur sa jument avec laquelle elle complète un parcours au sol. Pour un amateur, le travail en amont n’est pas forcément visible. «Il faut toujours avoir le contrôle sur son cheval. Ce n’est pas un sport de néophyte. Quelqu’un qui n’a pas...

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