Chaque athlète possède une part d’ombre qui l’oppose à son talent, ce moment où le sportif craque sous la pression, manque un coup ou un shoot, s’énerve, s’invective avec un adversaire, voire pète les plombs. On ne recense plus le nombre de joueurs tapant du poing ou cassant leur matériel à l’image de ces tennismen qui déchargent leur frustration sur leurs raquettes.
Les golfeurs sont tout autant soumis à ce phénomène. «Et je peux vous assurer qu’ils sont fréquents», sourit Tommy Fleetwood, numéro un européen. «Simplement, on les voit peut-être moins souvent à la télévision, car on ne filme pas l’intégralité des parcours. Et lors des résumés, seuls les plus beaux coups sont mis en évidence.»
Matériel brutalisé
Il n’est dès lors pas rare de voir un golfeur perdre ses nerfs après un drive ou un put manqué. Le plus souvent ce sont des clubs qui valsent à l’image de...