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France: violeur en série trahi par son ADN, 20 ans après les faits

Un français, soupçonné d'avoir commis 33 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles entre 1995 et 2000, a été arrêté lundi en France, avoir été confondu par son ADN.

30 déc. 2015, 18:53
L'homme attaquait des femmes seules et "parfois âgées", selon une source policière, avant de les violer.

Un Français de 40 ans soupçonné d'avoir commis 33 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles entre 1995 et 2000 dans une forêt proche de Paris, a été inculpé mercredi, a-t-on appris auprès de la justice. Il avait été arrêté lundi après avoir été confondu par son ADN.

L'homme a déclaré "ne pas nier les faits mais ne pas s'en rappeler", a précisé le procureur lors d'une conférence de presse.

Les enquêteurs sont remontés jusqu'à lui en comparant l'ADN prélevé sur des victimes avec ceux enregistrés au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), susceptibles d'être issus de la même parenté. Ils ont ainsi mis en évidence le profil génétique d'un de ses frères et sont remontés jusqu'à lui, a expliqué le procureur.

Le suspect a été interpellé lundi à Roubaix, dans le nord de la France, alors qu'il revenait d'Algérie. L'analyse de son ADN concorde avec celui retrouvé sur les victimes.

La police travaillait depuis plusieurs mois sur d'anciennes affaires de viols similaires, autour d'un homme qui se dissimulait dans la forêt de Sénart, au sud-est de Paris, afin d'attaquer des femmes seules et "parfois âgées", selon une source policière, avant de les violer.

Dossier clos en 2005

Clos en 2005 par un non-lieu, ce dossier avait été rouvert en 2014, les avancées techniques en matière d'expertise ADN permettant de nouvelles recherches.

Le mode opératoire de l'auteur présumé des viols était souvent le même, a précisé le procureur: "l'homme circulait sur un cyclomoteur dans les allées de la forêt de Sénart puis repérait sa victime", "une femme".

Panne de cyclomoteur

"Il simulait ensuite une panne de cyclomoteur" et se jetait sur elle, lui donnant plusieurs coups avant de la violer, toujours porteur d'un casque. La méthode utilisée pour retrouver le suspect consiste à comparer l'ADN retrouvé sur une scène de crime avec des ADN proches présents dans le fichier des empreintes génétiques.

Elle avait été employée une première fois dans l'enquête autour de la mort d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et assassinée en 2002. Un homme avait été désigné en 2012, dix ans après les faits. Il était mort quelques années plus tôt dans un accident de voiture.

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