Tirant les leçons de la crise économique et financière, qui a mis à jour les faiblesses de la zone euro, tout en surfant sur la vague du Brexit, de la renaissance de l’union franco-allemande et des tensions avec les Etats-Unis, qui pousse les Européistes à l’audace, la Commission européenne a tracé hier plusieurs pistes en vue de parachever l’Union économique et monétaire à l’horizon 2025.
«Il est temps de repasser à l’offensive», a commenté le Commissaire aux affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, en présentant le «document de réflexion» de l’exécutif communautaire.
«L’euro est déjà un symbole d’unité et une garantie de stabilité pour les Européens. Nous devons à présent en faire un vecteur de prospérité partagée. Ce n’est qu’en supprimant les divergences économiques et sociales dans la zone euro que nous serons en mesure de vaincre le populisme dangereux qu’elles alimentent», a poursuivi le Français.