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"Une heure pour la planète" éteint la lumière pour sensibiliser au changement climatique

Comme chaque année, l"Earth Hour" se déroule le dernier samedi du mois de mars. Cette "heure pour la planète" permet de sensibiliser la population au changement climatique, en coupant les lumière de bâtiment historiques à 20h30, heure locale. En Suisse: seules les villes de Lucerne, St-Gall, Bâle et Zurich y participent.

25 mars 2017, 19:11
/ Màj. le 25 mars 2017 à 22:40
Sidney a éteint ses lumières en premier, suivi ensuite par les pays d'Asie. 7000 villes participent au "Earth Hour" dans le monde entier.

La tour Eiffel, le Vatican, Big Ben ou encore l'Acropole ont éteint leurs lumières samedi à l'occasion de l'opération "Une heure pour la planète" (Earth Hour). En Suisse, St-Gall, Lucerne, Bâle et Zurich ont participé.

La cathédrale, le cloître de Notkerseegg, le château de Flakenburg et d'autres églises de St-Gall ont ainsi été plongés dans l'obscurité durant une heure. Lucerne a pris part à cette action pour la sixième fois, avait annoncé jeudi la municipalité.

Villes et monuments du monde entier ont éteint leurs lumières à 20h30 heure locale dans le cadre de cette opération lancée en 2007. Parmi eux, les pyramides égyptiennes, le Kremlin, la Mosquée bleue à Istanbul, la basilique Saint-Pierre ou l'Alhambra de Grenade...

Tout un chacun est en outre invité à éteindre la lumière pendant un heure et à allumer une bougie pour rappeler la nécessité d'agir contre le réchauffement climatique.

Cause urgente

A Paris, la Tour Eiffel s'est éteinte pendant 5 minutes à 20h30, en présence de champions sportifs ambassadeurs de la candidature de la capitale française aux JO de 2024, dont la navigatrice Isabelle Autissier. "La Tour Eiffel s'est rallumée mais l'action pour la planète continue", a indiqué WWF, l'ONG organisatrice de l'événement.

En Allemagne, quelque 300 villes ont participé à l'événement. A Berlin, c'est la célèbre Porte de Brandebourg, au coeur de la capitale, qui a éteint ses lumières, ainsi que l'Hôtel de ville. Big Ben et le Parlement britannique ont ensuite suivi le mouvement à Londres.

La cause du climat a avancé, concède le WWF, mais l'urgence est toujours plus grande, tandis que les records de chaleur continuent de tomber. "Nous avons lancé Earth Hour en 2007 pour montrer aux dirigeants que les citoyens se préoccupaient du changement climatique. Ce moment symbolique est aujourd'hui un mouvement mondial, rappelant combien le poids des citoyens compte," souligne Siddarth Das, directeur d'Earth Hour.

Initiatives diverses

C'est à Sydney qu'a eu lieu le premier "Earth Hour", devenu aujourd'hui un phénomène mondial. L'événement, qui fait le tour de la planète en 24 heures, a été lancé samedi en Australie, avec l'Opéra de Sydney plongé dans le noir ainsi que le pont enjambant le port de la ville.

Ce fut ensuite le tour des grandes métropoles asiatiques, de Singapour à Tokyo en passant par Hong Kong, avec des gratte-ciel plongés dans le noir, puis les pays du Golfe.

Toutes sortes d'initiatives étaient prévues: concert aux chandelles à Lisbonne, course "durable" de 5 km à Singapour, plantation d'arbres en Tanzanie... En Birmanie, ce sont 10.000 lampes à huile qui ont été allumées à la pagode de Shwedagon, le plus important lieu sacré du pays.

Le mouvement est également présent via Facebook et sur internet www.earthhour.org/climateaction, avec un fil d'actualité.

Le réchauffement mondial connaît un rythme inédit, sous l'impact des gaz à effet de serre, largement générés par la combustion d'énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole). 2016 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée sur la planète, marquant le troisième record annuel consécutif de chaleur. Un fait sans précédent depuis que les relevés de température ont commencé en 1880.

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