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Syrie: la Russie bombarde Palmyre

La ville syrienne de Palmyre a été bombardée par des avions de chasse russes, mardi. Palmyre est considéré comme un quartier général du groupe Etat islamique (EI).

06 oct. 2015, 12:38
Palmyre, encore debout, en 2010.

Ces frappes ont permis la destruction de 20 véhicules et de trois dépôts d'armes à Palmyre. Dans la province d'Alep, les opérations aériennes se sont concentrées sur les villes de Al Bab et Daïr Hafer, à une vingtaine de kilomètres à l'est d'un aéroport militaire actuellement assiégé par les djihadistes.

Par ailleurs, le patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg a déclaré mardi que la violation de l'espace aérien de la Turquie par deux avions de combat russes le week-end passé n'est "pas un accident". Moscou défend la thèse de "mauvaises conditions météo" pour expliquer un de ces incidents.

"Les informations et renseignements que nous avons reçus me donnent des raisons de dire que cela ne ressemble pas à un accident", a affirmé M. Stoltenberg. Il s'est exprimé lors d'une conférence de presse au siège de l'Alliance à Bruxelles.

Incidents "inacceptables"

"C'est une violation grave de l'espace aérien" turc, a ajouté le secrétaire général de l'OTAN. Il a répété l'opinion de l'organisation publiée la veille, à savoir que ces deux incidents qui ont fait monter la tension entre Moscou et Ankara sont "inacceptables".

"De fait, il y a eu deux violations pendant le week-end, ce qui ne fait qu'ajouter au fait que cela n'a pas l'air d'être un accident", a-t-il insisté.

Aucun contact

En outre, ces incidents "ont duré longtemps par rapport à de précédentes violations de l'espace aérien (par la Russie) que nous avons vues ailleurs en Europe", a observé M. Stoltenberg. "C'est pour cette raison que nous prenons cela très au sérieux", a-t-il continué.

Ce genre d'incidents peut "créer des situations dangereuses", selon M. Stoltenberg, qui a souhaité que "cela ne se reproduise pas".

Aucun contact n'a été pris au niveau militaire entre un représentant de l'OTAN et les autorités militaires russes. Pourtant il serait "naturel" qu'il y en ait au vu des tensions actuelles, a reconnu le secrétaire général de l'Alliance, dont les relations avec Moscou sont déjà très mauvaises en raison du conflit dans l'est de l'Ukraine.

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