Le candidat d'opposition Porfirio Lobo s'est déclaré hier vainqueur de la présidentielle controversée de dimanche au Honduras. Cette élection pourrait mettre un terme à la crise politique née du coup d'Etat du 28 juin, lors duquel le président de gauche Manuel Zelaya a été chassé du pays par l'armée. M. Lobo, un membre de l'oligarchie de ce petit pays pauvre d'Amérique centrale, était donné largement en tête par les premiers résultats officiels du TSE, qui le créditent de 55,9% des voix contre 38,6% à son adversaire Elvin Santos, avec plus de 60% des bulletins de vote dépouillés. Son rival a reconnu sa défaite tout en promettant «une opposition qui fera tout pour défendre nos institutions».
Le président déchu Manuel Zelaya, renversé par un coup d'Etat le 28 juin, avait appelé au boycott de scrutin, mais le taux de participation s'est élevé à 61,3%, selon le Tribunal suprême électoral (TSE), soit...