donald Tusk a appelé les leaders des Vingt-Huit à avoir une «discussion politique ouverte et franche» sur la politique de migration de l’UE, ce soir. Elle dépassera sans doute les espérances du président du Conseil européen: provoquant une crise interinstitutionnelle, la Commission européenne a, à l’avance, sèchement rabroué le Polonais, après qu’il eut jugé «inefficace» le système de répartition des demandeurs d’asile au sein de la famille communautaire, que Bruxelles veut au contraire pérenniser. Donald Tusk a dressé ce constat dans une note adressée mardi aux chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit, qui se réuniront aujourd’hui et demain à Bruxelles.
Ils tenteront de déblayer le terrain en vue de trouver un compromis, en juin 2018, sur une vaste réforme de la politique d’asile de l’UE.
Cloué au pilori
Pour la Commission, elle devrait entre autres prévoir l’instauration d’un mécanisme permanent et obligatoire de «relocalisation», sur l’ensemble du territoire...