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Rififi sur des quotas de réfugiés

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, juge inefficace la politique de l’Union. Bruxelles le vilipende.

13 déc. 2017, 23:15
/ Màj. le 14 déc. 2017 à 00:01
epa06379876 An Afghan internally displaced girl carries recycleable wastes near to a temporary shelter at an Internally Displaced Persons (IDPs) camp on the outskirts of Kabul, Afghanistan on 09 December 2017. According to  OCHA (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs ) from 1 January 2017 to 24 November 2017, 372,977 individuals fled their homes due to conflict. A total of 31 out of 34 provinces had recorded some level of forced displacement.  EPA/HEDAYATULLAH AMID AFGHANISTAN REFGUEES IDPS

donald Tusk a appelé les leaders des Vingt-Huit à avoir une «discussion politique ouverte et franche» sur la politique de migration de l’UE, ce soir. Elle dépassera sans doute les espérances du président du Conseil européen: provoquant une crise interinstitutionnelle, la Commission européenne a, à l’avance, sèchement rabroué le Polonais, après qu’il eut jugé «inefficace» le système de répartition des demandeurs d’asile au sein de la famille communautaire, que Bruxelles veut au contraire pérenniser. Donald Tusk a dressé ce constat dans une note adressée mardi aux chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit, qui se réuniront aujourd’hui et demain à Bruxelles.

Ils tenteront de déblayer le terrain en vue de trouver un compromis, en juin 2018, sur une vaste réforme de la politique d’asile de l’UE.

Cloué au pilori

Pour la Commission, elle devrait entre autres prévoir l’instauration d’un mécanisme permanent et obligatoire de «relocalisation», sur l’ensemble du territoire...

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