L'ONU, l'Union européenne, la France et les Etats-Unis sont montés d'un cran dans la pression sur le président sortant ivoirien. Tous somment désormais Laurent Gbagbo de quitter rapidement le pouvoir, au lendemain de violences meurtrières à Abidjan contre les partisans de son rival Alassane Ouattara.
Jeudi, de 11 à une trentaine de personnes, selon les bilans, ont été tuées et au moins 80 blessées lorsque des partisans d'Alassane Ouattara ont tenté de marcher sur la télévision d'Etat, la RTI.
Une parodie
Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a estimé hier que la volonté de Laurent Gbagbo de se maintenir au pouvoir conduirait à une «parodie de démocratie», mettant en garde contre toute attaque des troupes des Nations Unies présentes sur place.
Les dirigeants de l'UE ont, quant à eux, exhorté l'armée à «se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara», reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur...