Le président zimbabwéen, Robert Mugabe, a cédé aux multiples pressions en faveur de son retrait. Il a remis, hier, une lettre de démission au parlement, a annoncé le président de l’Assemblée nationale, Jacob Mudenda.
A l’annonce de son départ, des milliers de Zimbabwéens sont descendus dans les rues de la capitale Harare pour faire la fête, et les automobilistes ont improvisé un concert assourdissant d’avertisseurs. Certaines personnes brandissaient des photos du chef de l’armée zimbabwéenne, Constantino Chiwenga, et de l’ex-vice-président Emmerson Mnangagwa, dont le limogeage est à l’origine de l’intervention de l’armée pour contraindre Mugabe à se retirer de la scène politique.
Dans sa lettre de démission, Robert Mugabe affirme se retirer «avec effet immédiat». «J’ai choisi volontairement de démissionner. Cette décision a été motivée par mon désir d’assurer un transfert du pouvoir sans problème, pacifique et non violent», a-t-il ajouté.
Procédure de destitution
La lettre de démission ne précise...