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Présidentielle américaine: Barack Obama veut "conduire Hillary à la victoire" contre Trump

Barack Obama est bien décidé à empêcher Donald Trump d'accéder à la Maison-Blanche. Il fera tout pour permettre à Hillary Clinton d'accéder à la présidence. Retour sur un discours qui fera date.

28 juil. 2016, 08:11
L'entente est plus que cordiale entre Barack Obama et Hillary Clinton.

Barack Obama a passé mercredi le flambeau de sa présidence à son ancienne chef de la diplomatie Hillary Clinton dans un discours lors de la convention démocrate à Philadelphie. Il a également dénoncé l'impréparation et le verbe anxiogène du "démagogue" républicain Donald Trump.

"Vous ne pouvez pas vous permettre de rester chez vous au prétexte que vous n'êtes pas d'accord à 100% avec elle", a déclaré Barack Obama dans un discours de trois quarts d'heure au troisième soir de la convention d'investiture démocrate. "L'Amérique, ce n'est pas: il pourra. C'est: oui, nous le pouvons, et nous conduirons Hillary à la victoire cet automne, car c'est ce que ce moment exige!"

Dans une ovation assourdissante, Hillary Clinton est entrée sur scène à la fin de l'intervention de Barack Obama. Les deux alliés sont alors tombés bras dessus, bras dessous et ont multiplié les gestes de complicité, savourant l'acclamation des délégués démocrates.

Le 44e président des Etats-Unis est longuement revenu dans son discours sur le bilan des huit années passées au pouvoir, affirmant que la seule personne capable de reprendre le flambeau s'appelait Hillary Clinton, insistant sur son expérience et sa ténacité.

Jusqu'au bout de la mission

"Je peux dire en toute confiance que jamais un homme ou une femme n'a été aussi qualifié qu'Hillary Clinton pour la présidence des Etats-Unis d'Amérique", a-t-il lancé.

"Je sais qu'Hillary n'arrêtera pas tant que l'EI ne sera pas détruit. Elle ira jusqu'au bout de la mission, et elle le fera sans recourir à la torture et sans interdire à des religions entières d'entrer sur notre territoire. Elle est prête pour le poste de commandante en chef", a-t-il ajouté, saluant le fait qu'Hillary Clinton était "respectée dans le monde entier".

Mais Barack Obama est allé plus loin que le terrain des compétences. Il a brossé le portrait d'un Donald Trump peu intéressé par les faits et à l'éthique douteuse, pointant les procès qui ont émaillé la carrière de l'homme d'affaires.

Surtout, il a dénoncé la vision pessimiste du républicain, déplorant que la convention de son parti de la semaine dernière n'ait exprimé que "ressentiment, colère et haine". "L'Amérique est déjà grande. L'Amérique est déjà forte. Et je vous promets, notre force, notre grandeur ne dépendent pas de Donald Trump", a-t-il martelé.

"Nous ne sommes pas un peuple fragile ou craintif. Notre pouvoir ne vient pas de tel ou tel sauveur autoproclamé promettant que lui seul peut obtenir un retour à l'ordre. Nous ne voulons pas d'un souverain", a dit Barack Obama.

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