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Premier procès en vue pour les «bébés volés du franquisme»

Le docteur Eduardo Vela est accusé d’avoir soustrait un nouveau-né à la famille biologique pour le remettre à une autre sous le régime de Franco.

23 févr. 2017, 23:57
/ Màj. le 24 févr. 2017 à 00:01
People hold banners reading, from left, "More Judges like Garzon", "Memory, to do not repeat it", "Judge Franco's crimes" during a protest in support of Judge  Garzon in Madrid, Spain, Sunday, Feb. 12, 2012. Thousands have demonstrated Sunday in support of a Spanish judge who won global fame for taking on international human rights cases but who has now been barred from the bench after being convicted of ordering jailhouse wiretaps. Baltasar Garzon, 56, was unanimously convicted on Feb. 9 by a seven-judge panel at the Supreme Court, marking a spectacular fall from grace for the nation's most prominent jurist. (AP Photo/Andres Kudacki) SPANIEN PROZESS BALTASAR GARZON PROTEST

Eduardo Vela, un ancien gynécologue de 82 ans, sera bientôt jugé par la justice espagnole. Il est soupçonné d’avoir volé, en 1969, une petite fille de quelques jours à sa mère pour la confier à une famille adoptive, alors qu’il travaillait dans la clinique madrilène de San Ramon. C’est le premier procès qui s’ouvre dans le cadre du scandale dit des «bébés volés du franquisme». Sous la dictature de Franco (1939-1975) dans les années 1940, mais aussi après sa mort, des centaines de milliers de bébés auraient été «volés» à la naissance pour les vendre ou les donner à d’autres familles.

Presque 50 ans plus tard, Inès Madrigal accuse le médecin qui a travaillé dans cette clinique, de 1961 à 1981, d’avoir falsifié son certificat de naissance pour que sa mère adoptive apparaisse comme sa mère biologique. Ce n’est que bien plus tard que sa mère adoptive, aujourd’hui décédée, lui...

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