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Polygamie: le petit-fils de Mandela attaqué en justice

La première épouse de Mandla Mandela - un petit-fils de Nelson Mandela - veut faire annuler en justice son mariage traditionnel avec une troisième épouse. Elle estime qu'ils n'ont pas divorcé en bonne et due forme, a rapporté l'agence sud-africaine Sapa.

25 déc. 2011, 10:24
Le petit-fils de Nelson Mandela est au centre d'un nouveau scandale.

Mandla Mandela, 37 ans, a pris hier une princesse swazie comme troisième femme selon le droit coutumier. Ce faisant, il ignore une décision de justice lui interdisant de prendre d'autres épouses tant qu'il serait toujours marié civilement à sa première femme, Tando.

La Haute Cour de Mthatha (Cap oriental) avait estimé jeudi que M. Mandla ne pouvait pas jouer sur tous les tableaux: être marié civilement à sa première femme Tando, qui avait porté plainte, et  épouser les suivantes sur la base du droit coutumier, le seul qui autorise la polygamie.

«Vous devez retenir que (Mandla) Mandela et sa nouvelle femme Nodiyala sont tous les deux passibles de poursuites pour outrage au tribunal, car ils ont ignoré une décision de justice. Je suis en train (...) de préparer les papiers» de la procédure judiciaire, a indiqué hier soir Wesley Hayes, l'avocat de Tando, à Sapa.

Mandla Mandela, 37 ans, est le chef du clan familial des Mandela. Il est député du Congrès national africain (ANC) au Parlement  national.

Abonné aux scandales

Sa première épouse avait déjà fait annuler cette année, sur les mêmes bases juridiques, les noces coutumières célébrées en 2010 par son époux avec une Française originaire de l'île de la Réunion.

Elle a aussi obtenu cette semaine la saisie de l'équivalent de 100'000 rands (11'000 francs) chez son époux. M. Mandela rechigne depuis 2009 à lui payer une pension alimentaire.

Le petit-fils du héros de l'apartheid et premier président noir d'Afrique du Sud est plutôt abonné aux scandales qu'à la rubrique bienfaisance.

Des membres de son village l'ont accusé cette année de les avoir expropriés pour construire un hôtel de luxe et un stade. Il a fallu l'intervention de la justice pour que Mandla libère les journalistes enquêtant sur l'affaire, qu'il avait pris en otages.

Il y a deux ans, la presse soutenait, malgré ses démentis, qu'il avait vendu les droits de retransmission des funérailles de son célèbre grand-père. Aujourd'hui âgé de 93 ans, Nelson Madela vit retiré dans son village d'enfance de Qunu.

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