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Péninsule coréenne: les États-Unis prêts à négocier avec la Corée du Nord "sans condition préalable"

Lors d'une conférence à Washington, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a annoncé que Washington était prêt à discuter avec Pyongyang sans condition préalable. Au même moment, Kim Jong-un a alimenté les tensions de ces derniers mois, en déclarant qu'il voulait faire de son pays "la puissance nucléaire et militaire la plus forte au monde".

13 déc. 2017, 08:29
Les États-Unis sont prêts à négocier avec la Corée du Nord "sans condition préalable", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson. (Illustration)

Les Etats-Unis sont prêts à s'asseoir à négocier avec la Corée du Nord "sans condition préalable", a déclaré mardi le chef de la diplomatie américaine. C'est un changement de ton de Washington, qui exigeait que Pyongyang accepte de renoncer à son arsenal nucléaire.

"Il n'est pas réaliste de dire: 'Nous allons discuter avec vous seulement si vous venez à la table des négociations prêts à abandonner votre programme'" nucléaire, a indiqué Rex Tillerson lors d'une conférence à Washington.

 

 

Jusqu'ici, les Etats-Unis affirmaient que toute négociation ne pouvait porter que sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne. "Ils ont bien trop investi là-dedans", a estimé le secrétaire d'Etat américain au sujet du développement de missiles intercontinentaux et d'armes nucléaires par le régime de Pyongyang.

"Nous avons dit, du côté diplomatique, que nous sommes prêts à discuter dès que la Corée du Nord voudra discuter", a-t-il expliqué.

Rex Tillerson a toutefois rappelé, comme par le passé, que des discussions ne pourraient intervenir qu'après "une période de calme". "Ce serait difficile de parler si au milieu de notre discussions vous décidez de tester un autre engin", a-t-il estimé, rappelant les nombreux essais balistiques et nucléaires nord-coréens des derniers mois.

Discours guerrier de Kim

On ignore cependant dans quelle mesure Rex Tillerson, dont l'influence sur la diplomatie américaine paraît faible, bénéficie du soutien du président américain Donald Trump pour proposer une telle ouverture diplomatique.

 

 

La Maison-Blanche a, d'ailleurs, publié par la suite un communiqué ne permettant pas de conclure que Donald Trump approuve les propos de son secrétaire d'Etat. "L'opinion du président au sujet de la Corée du Nord n'a pas changé", a-t-elle écrit. "La Corée du Nord agit de manière dangereuse (...). Les actions de la Corée du Nord ne sont bonnes pour personne et elles ne sont certainement pas bonnes pour la Corée du Nord."

 

 

Au moment même où le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson faisait cette annonce, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a lui alimenté la guerre des mots de ces derniers mois, en faisant connaître son intention de faire de son pays "la puissance nucléaire et militaire la plus forte au monde".

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