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Péninsule coréenne: l'UE envisage de nouvelles sanctions en réponse au dernier essai nucléaire de la Corée du Nord

L'Union européenne devrait prévoir plus de sanctions autonomes envers la Corée du Nord, c'est ce qu'a proposé Federica Mogherini, chef de la diplomatie de l'UE. Cette déclaration intervient après l'essai nucléaire qui avait provoqué un violent séisme en Corée du Nord.

07 sept. 2017, 08:20
Federica Mogherini a estimé qu'il fallait "renforcer la pression économique sur la Corée du Nord. (Illustration)

La chef de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini, prépare de nouvelles sanctions en réponse au dernier essai nucléaire de la Corée du Nord qui viendront compléter les sanctions envisagées à l'ONU, a-t-elle annoncé jeudi à Tallinn.

"Aujourd'hui, je proposerai aux ministres de travailler dans les jours qui viennent à augmenter les sanctions autonomes de l'UE", a-t-elle déclaré en arrivant à une réunion avec les ministres de la Défense, puis des Affaires étrangères de l'UE, en Estonie.

 

 

Mme Mogherini a estimé qu'il fallait "renforcer la pression économique sur la Corée du Nord, en soutenant une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU et en adoptant des mesures économiques plus dures", y compris par des sanctions propres à l'UE. "Notre ligne européenne est très claire à ce propos: davantage de pression économique, plus de pression diplomatique et unité avec nos partenaires régionaux et internationaux".

Il faut "éviter d'entrer dans une spirale de confrontation militaire qui pourrait être extrêmement dangereuse non seulement pour la région, mais pour le monde entier", a-t-elle insisté. L'UE a déjà en place un large arsenal de sanctions, à la fois onusiennes et autonomes, contre la Corée du Nord.

 

 

Désormais, les Européens envisagent de frapper de sanctions plusieurs secteurs de l'économie nord-coréenne qui permettent encore aux devises d'entrer et donc au régime de financer ses activités nucléaires, comme les ports et la pêche, ou un embargo pétrolier, selon une source diplomatique interrogée par l'AFP.

Une autre option serait de placer sur la liste noire de l'Union européenne le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, ce qui provoquerait un gel de ses avoirs dans l'Union et lui interdirait de voyager ou transiter par son territoire, a précisé cette source.

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