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Mur frontalier: Trump insiste, Mexico continue de refuser

Le président américain Donald Trump a réitéré dimanche sa volonté de voir le Mexique payer pour la construction d'un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Le ministre des affaires étrangères mexicain a exprimé le refus catégorique de Mexico, une fois de plus.

28 août 2017, 07:08
"Le Mexique étant un des pays au monde, où la criminalité est la plus forte, nous devons avoir le mur", a tweeté Donald Trump avant un débat difficile au congrès sur cette priorité du président américain. "Le Mexique devra payer pour cela, en remboursant ou de toute autre manière", a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis doivent construire un mur à la frontière mexicaine et le Mexique paiera la facture d'une manière ou d'une autre, a réaffirmé dimanche le président américain Donald Trump. Mexico a immédiatement répété qu'il ne financera pas le projet.

"Le Mexique étant un des pays au monde, où la criminalité est la plus forte, nous devons avoir le mur", a tweeté Donald Trump avant un débat difficile au congrès sur cette priorité du président américain. "Le Mexique devra payer pour cela, en remboursant ou de toute autre manière", a-t-il ajouté.

 

 

Mexico a rétorqué via son ministère des affaires étrangères que "comme l'a constamment affirmé le gouvernement du Mexique, notre pays ne paiera en aucune manière et dans aucune circonstance un mur." "Cette position ne s'inscrit pas dans une stratégie de négociation du Mexique, mais c'est un principe de souveraineté et de dignité nationale", a ajouté le ministère.

Le sujet sera au coeur du débat sur le budget 2018 que doit voter le congrès après sa rentrée de septembre. La Maison-Blanche exige que la loi de financement de l'Etat fédéral inclue des crédits pour la construction du mur, mais les démocrates s'y opposent.

 

>> À lire aussi: Etats-Unis: pour financer son mur, Donald Trump veut le couvrir de panneaux solaires

 

Détenant une minorité de blocage au Sénat, ils pourraient jouer l'intransigeance et provoquer un "shutdown" le 1er octobre. Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux non essentiels seraient forcés de rester chez eux, paralysant de nombreux services de l'administration. Le président s'est déjà dit prêt à aller jusqu'au blocage.

Sur Twitter, Donald Trump a aussi de nouveau laissé planer dimanche la menace d'une rupture avec le Mexique, mais aussi le Canada, dans le cadre de la renégociation en cours du traité de libre-échange ALÉNA. Qualifiant cet accord de "pire traité commercial jamais conclu", le président américain a ajouté au sujet des pays voisins: "comme tous deux se montrent difficiles, ne devrions-nous pas en finir?".

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