Aucun représentant de la Syrie ne se trouvait là. Mais à Munich, où s’est ouverte, hier, la Conférence sur la sécurité qui réunit comme chaque année un large éventail de responsables internationaux, la guerre syrienne était de tous les discours. «C’est la tragédie la plus grave» de ces dernières années, a affirmé le roi Abdallah de Jordanie en ouverture des discussions. Son pays, touché au premier rang, compte un réfugié syrien pour cinq habitants. «Il faut arrêter les carnages en Syrie», a-t-il réclamé.
Les regards sont tournés vers la Russie, qui détient, aux yeux des Occidentaux, une large part de la solution. «Bachar el-Assad nourrit l’Etat islamique», a relevé le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en prônant une stratégie globale contre les terroristes. Les islamistes se présentent comme la seule opposition au dictateur et profitent de l’affaiblissement de l’opposition modérée. Bachar el-Assad doit être arrêté «quoi qu’en...