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Mandat d’arrêt européen contre Puigdemont retiré

Le dirigeant indépendantiste catalan et quatre de ses ex-ministres, exilés à Bruxelles, ne sont plus visés que par le mandat d’arrêt espagnol.

05 déc. 2017, 23:20
/ Màj. le 06 déc. 2017 à 00:01
Ousted Catalan president Carles Puigdemont appears on a giant screen during an event of his political platform 'Junts per Catalunya' to mark the official start of the electoral campaign for the Catalan regional election in Barcelona, Spain, Monday, Dec. 4, 2017. Campaigning officially begins at midnight Monday, and in the hours before that moment Catalan pro-independence groups hope to stage protests in front of town halls across the region against the Supreme Court's decision on the detained separatists. (AP Photo/Manu Fernandez) Spain Catalonia

La décision belge n’était attendue que dans dix jours, mais c’est finalement l’Espagne qui a elle-même tranché: le Tribunal suprême espagnol a retiré les mandats d’arrêt européens qui visaient le président catalan destitué, Carles Puigdemont, ainsi que quatre de ses conseillers – l’équivalent de ministres – exilés en Belgique depuis le 30 octobre. Le juge d’instruction espagnol a toutefois maintenu le mandat d’arrêt espagnol, qui s’appliquerait dès le retour des indépendantistes sur le sol de l’Espagne.

Cette décision a créé la surprise. La justice belge devait en effet rendre une décision le 14 décembre sur ces mandats d’arrêt européens. Dans son ordonnance, le juge espagnol relève que depuis l’émission des mandats d’arrêt européens, Carles Puigdemont et les quatre ex-ministres «ont manifesté l’intention de retourner en Espagne pour y exercer des mandats électoraux» en se portant candidats aux élections régionales. Or, il entend éviter le risque que la justice belge...

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