Grèves et manifestations, pénurie de carburant, fronde étendue aux ports et aux centrales nucléaires: les opposants à la réforme de la loi sur le travail en France ont joué leur va-tout, hier, lors de la huitième journée de mobilisation pour tenter de faire plier le gouvernement. Celui-ci s’est montré inflexible, non sans afficher quelques dissonances majeures. Sous pression pour éviter une paralysie du pays à deux semaines de l’ouverture de l’Euro 2016 de football, le premier ministre Manuel Valls a laissé entendre, hier, la possibilité de «modifications» au texte. Mais il est «inacceptable» de «bloquer un pays» et de «s’en prendre ainsi aux intérêts économiques de la France». A Paris, le cortège a rassemblé entre 18 000 et 19 000 personnes, selon la police, 100 000 selon les syndicats. Des milliers de personnes se sont également mobilisées dans de nombreuses villes de France. Un léger mieux se dessinait dans l’approvisionnement...
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