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Les liaisons dangereuses italiennes

Migrants Rome est accusée de traiter avec des milices de passeurs libyens.

21 sept. 2017, 23:24
/ Màj. le 22 sept. 2017 à 00:01
Migrants wait to get in their barracks after having lunch in the courtyard of a detention center for migrants, in the village of Karareem, around 50 km from Misrata, Libya, Sunday, Sept. 25, 2016. Libya is an important transit and destination country for migrants who arrive seeking employment or a path to Europe. Some 700,000 to 1 million migrants are estimated to be in the country, according to International Organization for Migration. (AP Photo/Manu Brabo) XMB101

L’affaire fait aujourd’hui les grands titres des médias italiens et internationaux. Alors qu’il avait très sensiblement baissé cet été, l’afflux de migrants venus de Libye vers l’Italie a repris récemment.

Soupçonnée d’avoir versé de l’argent au gouvernement officiel libyen (basé à Tripoli) et à l’ancien trafiquant de migrants Ahmad Dabbashi, lui-même reconverti en chasseur de migrants, l’Italie est accusée par Médecins sans frontières de cautionner les conditions de détention inhumaines des migrants en Libye. L’avis de Loris De Filippi, président de MSF en Italie. Interview.

L’Italie est accusée d’avoir payé le gouvernement libyen de réconciliation de Fayez el-Sarraj et l’ex-trafiquant de migrants Ahmad Dabbashi, actuellement recherché, pour qu’ils bloquent les débarquements de migrants. Des accusations graves?

Selon plusieurs sources, le gouvernement italien aurait versé entre 5 et 10,5 millions d’euros aux Libyens. Si c’est vrai, c’est scandaleux et on ne peut pas rester les bras croisés. En Italie, le Parti...

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