Plusieurs maires américains ont décidé de poursuivre le retrait de monuments confédérés de l’espace public malgré les violences survenues ce week-end à Charlottesville, en Virginie. Il reste des centaines de monuments de ce genre dans le sud des Etats-Unis.
Samedi, à l’occasion d’une manifestation de groupes suprémacistes blancs venus protester à Charlottesville contre le démontage d’une statue du général confédéré Robert Lee, un jeune homme a précipité sa voiture sur des contre-manifestants. Il a tué une jeune femme et fait une vingtaine de blessés.
Malgré cette attaque, Jim Gray, le maire de Lexington (Kentucky) a décidé de poursuivre ses efforts sur le retrait des statues de personnalités ayant prôné l’esclavage. «Il est temps de se lever et de s’exprimer», a-t-il déclaré lundi.
Le gouverneur républicain du Tennessee, Bill Haslam, a pour sa part demandé aux députés de déboulonner le buste de Nathan Bedford Forrest, un général confédéré, marchand d’esclaves...