c’est suite à un compromis trouvé dimanche soir par les conservateurs sur la limitation à 200 000 par an du nombre des demandeurs d’asile, que la machine politique allemande s’est remise en marche. Soit plus de deux semaines après les élections. Comme l’a annoncé Angela Merkel dans la journée d’hier, ceci va permettre à l’Union conservatrice (CDU-CSU) de parler enfin d’une seule voix et de lancer des «entretiens exploratoires» avec le Parti libéral (FDP) et les écologistes (Bündnis90 - Die Grünen) dès le mercredi 18 octobre.
C’est le premier acte des très longues négociations qui précèdent toute formation de gouvernement en Allemagne.
Stratégie de droitisation
C’est sur cette peur que le parti national-conservateur Alternative pour l’Allemagne (AfD) s’est appuyé pour devenir, en moins de cinq ans d’existence, le troisième plus gros parti allemand au Bundestag. C’est aussi en grande partie à cause de cette situation que le parti d’Angela...