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Le dissident absent honoré

Le Chinois Lui Xiaobo, retenu en prison, n'a pas pu recevoir son prix.

11 déc. 2010, 05:01

Devant la chaise symboliquement vide du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo, le comité Nobel a appelé hier à Oslo la Chine à libérer le dissident emprisonné. Un voeu rejeté par Pékin qui voit dans ce prix une réminiscence de la «mentalité de guerre froide».

«Liu n'a fait qu'exercer ses droits civiques. Il n'a rien fait de mal. Il doit être libéré», a déclaré le président du comité, Thorbjoern Jagland, avant de déposer symboliquement le diplôme et la médaille Nobel sur la chaise vide.

Le président américain Barack Obama et la responsable de la diplomatie européenne Catherine Ashton lui ont fait écho en réclamant la libération immédiate du dissident.

Mais en Chine, où les chaînes étrangères d'informations étaient brouillées et les mots «chaise vide» et «Oslo» censurés sur l'internet hier, les autorités ont fustigé une «mentalité de guerre froide».

«Théâtre politique»

«Ce genre de théâtre politique ne fera jamais...

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