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La mosquée où l’imame est tête nue

Berlin Chantre d’un islam tolérant, l’avocate d’origine turque Seyran Ates a mis dix ans pour imposer cette salle de prière, condamnée par la Turquie.

22 juin 2017, 23:32
/ Màj. le 23 juin 2017 à 00:01
Seyran Ates, standing at center, founder of the Ibn-Rushd-Goethe-Mosque gestures during the opening of the mosque in Berlin, Germany, Friday, June 16, 2017. Ates the 54-year-old daughter of Turkish immigrants has founded the first liberal mosque in Germany where men and women can pray together, homosexuals are welcome and Muslims of all sects can leave their inner-religious conflicts behind. (AP Photo/Michael Sohn) GERMANY

Les conservateurs musulmans se sont déchaînés contre Seyran Ates. Au troisième étage du bâtiment attenant au temple protestant Saint Johannis, l’avocate de 54 ans d’origine turque, connue pour son combat en faveur des droits des femmes, a inauguré, vendredi dernier, la première mosquée libérale de Berlin, où femmes et hommes prient ensemble, où les homosexuels sont accueillis, ainsi que toutes les tendances de l’islam, et où la prière est dirigée par une femme tête nue.

«Seul le port de la burqa n’est pas le bienvenu» , dit la militante. Cette mosquée n’est pas une première dans le monde, où l’on compte déjà quelques femmes «imames», comme l’Américano-Malaisienne Ani Zonneveld, qui a lancé le premier appel à la prière. Mais le combat de Seyran Ates ne fait que commencer.

Ultramédiatisée comme un symbole de l’islam tolérant, la nouvelle mosquée a été la cible d’une charge virulente des fondamentalistes, notamment de l’administration...

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