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La menace terroriste subsiste

Malgré sa débâcle, l’Etat islamique a les moyens d’agir sur le Vieux-Continent. Et pas seulement via les «revenants».

14 déc. 2017, 23:36
/ Màj. le 15 déc. 2017 à 00:01
A French police officer patrols at the Christmas market in Marseille, southern France, Thursday, Dec. 7, 2017.  The police strengthen the security around places with an influx of people during the Christmas time and the New Year. (AP Photo/Claude Paris) FRANCE SECURITY

Si le groupe Etat islamique court de défaite en défaite, il y a bien une chose qu’il n’a pas perdue, c’est le sens de la menace. Fin novembre, la multinationale du djihadisme a une nouvelle fois ciblé la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne sur fond de sites touristiques pour les fêtes de fin d’année, s’en prenant même au père Noël dans un montage vidéo. Du pipeau? Etat de la menace en Europe, mais aussi des troupes d’une organisation terroriste en pleine débâcle.

1. Que reste-t-il de l’Etat islamique?

Pris en sandwich sur la frontière poreuse entre la Syrie et l’Irak, l’EI n’est plus qu’un bout de gras qui s’incruste dans quelques poches de territoires. «Il ne tient plus de villes, mais encore quelques régions», observe Alain Rodier, directeur adjoint du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), à Paris. Son projet de califat est réduit à quelques confettis....

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