Le lourd passé du chef des enquêteurs décrédibilise le travail de la mission internationale. Pendant ce temps, les manifestations enflent dans les rues.
Comment la Ligue arabe a-t-elle pu nommer un tel chef à la tête de ses observateurs en Syrie? Au bout de seulement trois jours, le général soudanais Mohammed al-Dabi concentre les critiques des ONG et des gouvernements occidentaux. Mercredi, au lendemain d'une visite éclair de quelques heures à Homs, au coeur de la répression du régime, le général était rentré satisfait: "La situation n'a rien d'effrayant" , avait-il déclaré, précisant tout de même: "Là où nous étions" . Précaution de langage indispensable: les forces de sécurité avaient tiré non loin de là sur des manifestants. Hier il se serait engagé à ne plus faire de déclarations...
Les félicitations de Pékin, principal allié du gouvernement syrien, ne vont pas faire remonter la crédibilité de la Ligue arabe. "La...