L’Office antifraude européen, l’Olaf, a été «inondé» d’enquêtes internes portant sur des employés et membres des institutions européennes l’an passé, a affirmé hier son directeur général, Giovanni Kessler, lors de la présentation du rapport annuel de l’agence à Bruxelles.
En 2016, sur les 272 enquêtes finalisées, 34 portaient sur des employés de l’UE ou des membres des institutions. Vingt-cinq enquêtes ont fait l’objet de recommandations de la part de l’Olaf, qui ne peut prendre directement des sanctions. Il y a encore 47 investigations en cours, a précisé Giovanni Kessler, «la plupart d’entre elles en lien avec le Parlement». L’un des cas les plus médiatisés est celui des assistants parlementaires du Front national en France. L’Olaf a considéré que l’eurodéputée Marine Le Pen, cheffe de la formation d’extrême droite et candidate à la présidentielle, avait indûment touché des sommes du Parlement pour rémunérer une assistante, un emploi jugé fictif.
L’office...