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L’identité, autre nom du mal français

La France est tiraillée entre l’exaltation d’un idéal universel et le déni du grand métissage des peuples. De quoi alimenter la campagne présidentielle.

30 mars 2017, 23:18
/ Màj. le 31 mars 2017 à 00:01
A protester sits next to a fellow demonstrater draped with the French national flag on a bench with a placard which reads "I do what I want with my hair" during a protest in front of the National Assembly in Paris on Wednesday, 04 February  2004. Demonstrators protest on the second day of the debate on a law banning religious symbols from state schools at the National Assembly. Despite protests at home and abroad, the French government took its first formal step toward banning the Muslim head scarf from public schools, adopting the measure in a cabinet session 04 February.  (KEYSTONE/EPA/ALFRED) FRANCE OUT FRANCE PROTEST AGAINST LAW BANNING HEAD SCARF FROM SCHOOL

Poser la question de l’identité dans la France contemporaine, c’est un peu comme ouvrir la boîte de Pandore. Lors du débat télévisé du 20 mars, où les cinq principaux candidats se sont affrontés, les plus vifs échanges ont eu lieu lorsque Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron d’avoir affirmé être favorable au burkini. Réponse cinglante de Macron: «Je n’ai pas besoin d’un ventriloque...»

Autant dire que l’affaire du maillot de bain islamique, celle du voile ou plus récemment de la clause Molière (qui imposerait l’usage du français sur les chantiers notamment) sont autant d’occasions, pour les candidats, de mesurer leur sensibilité à la question identitaire.

L’obsession de la laïcité

Une thématique dont le Front national s’est emparé il y a 20 ans, déjà, et qui est rejetée par nombre de Français comme synonyme d’une inacceptable exclusion de l’autre. Pourtant, face à la mondialisation, à l’immigration et à la «communautarisation»...

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