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JO 2018 en Corée du Sud: l'Autriche et la France n'iront pas si la situation se détériore

Alors que l'escalade de violence verbale continue entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un et le président américain Donald Trump, la France et l'Autriche craignent pour la sécurité de leurs athlètes aux JO 2018 de Pyeongchang, à 80 km de la frontière entre les deux Corées.

22 sept. 2017, 12:58
La question de la sécurité des athlètes à Pyeongchang se fait de plus en plus pressante.

Comme la France, l'Autriche n'exclut pas de renoncer aux prochains JO en Corée du Sud en raison de la montée des tensions avec la Corée du Nord voisine. Le président du Comité olympique autrichien, Karl Stoss, l'a affirmé vendredi.

"Si la situation se dégrade et la sécurité de nos sportifs n'est plus garantie, nous n'irons pas en Corée du Sud", a-t-il déclaré à l'agence autrichienne APA. "Nous ne considérons toutefois pas, aujourd'hui, qu'on va en arriver là", a ajouté M. Stoss, soulignant qu'il n'existait en tout état de cause pas de "plan B" en cas d'annulation des JO d'hiver prévus du 9 au 25 février à Pyeongchang, à 80 km de la frontière avec la Corée du Nord.

 

 

Jeudi, la ministre français des Sports Laura Flessel avait elle aussi assuré que l'"équipe de France resterait" en France en cas de dégradation de la situation. Les tensions sont vives dans la péninsule coréenne et la région en raison d'essais nucléaires et de tirs de missiles balistiques intercontinentaux effectués par Pyongyang.

Le 16 septembre, lors de la dernière session du Comité international olympique (CIO) à Lima, son président Thomas Bach avait fait état de sa "confiance" dans un bon déroulement du rendez-vous.

La situation s'est cependant un peu plus dégradée vendredi, quand le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis de faire payer "cher" le président américain Donald Trump pour ses menaces d'infliger au pays une "destruction totale".

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