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Irak: le gouvernement annonce contrôler tout Mossoul-Est

Le gouvernement irakien a annoncé lundi que ses forces avaient repris le contrôle de tout Mossoul-Est. La contre-offensive destinée à reprendre la grande métropole a débuté le 17 octobre dernier.

23 janv. 2017, 18:46
La contre-offensive visant à reprendre la grande métropole du nord de l'Irak a débuté le 17 octobre dernier.

Le ministère irakien de la Défense a annoncé lundi que les forces pro gouvernementales avaient repris le contrôle de tous les quartiers de Mossoul situés sur la rive orientale du fleuve Tigre. Bagdad a ordonné une enquête sur les exactions qu'armée et milices chiites sont soupçonnées d'avoir commises aux dépens de civils lors de la reconquête.

"Les forces armées ont réussi à totalement libérer la rive gauche de la ville de Mossoul après avoir infligé de lourdes pertes en vies humaines et en matériel à l'ennemi", dit le ministère dans un communiqué mis en ligne sur son site internet.

 

La contre-offensive visant à reprendre la grande métropole du nord de l'Irak, conquise en juin 2014 par les combattants du groupe Etat islamique (EI), a débuté le 17 octobre dernier.

Les quartiers de Mossoul situés à l'ouest du Tigre sont le dernier bastion urbain de l'organisation djihadiste en Irak. C'est notamment là que se trouve la grande mosquée d'où Abou Bakr al Baghdadi, le chef de l'EI, avait proclamé en 2014 le "califat".

Enquête

Le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi a ordonné dans ce contexte l'ouverture d'une enquête sur les exactions que les forces gouvernementales et les milices chiites qui leur prêtent main-forte sont soupçonnées d'avoir commises aux dépens de civils dans le cadre de la reconquête de Mossoul.

Le chef du gouvernement a en outre invité leur état-major à faire en sorte que de tels actes ne puissent avoir lieu, selon un communiqué de ses services.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux relayée samedi par la chaîne qatarie Al Djazira montre des policiers exécutant trois hommes non armés dans un quartier de Mossoul repris aux djihadistes de l'EI.

Dans un rapport publié le 5 janvier, Amnesty International accuse par ailleurs les miliciens chiites des Unités de mobilisation populaire d'enlèvements, d'actes de torture et d'exécution extrajudiciaires dans la communauté sunnite.

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