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Greenpeace: Marco Weber de retour en Suisse

L'activiste de Greenpeace Marco Weber est de retour en Suisse, un peu plus de 100 jours après avoir été interpellé en Russie.

30 déc. 2013, 09:45
Marcus Weber, lundi, à son arrivée en ville de Zurich dans un tram.

L'activiste de Greenpeace Marco Weber est de retour en Suisse. Il a pu quitter la Russie après avoir obtenu un droit de sortie. Il donnera une conférence de presse mardi à Zurich, a indiqué lundi Greenpeace dans un communiqué.

Dimanche, le dernier des 26 militants étrangers de Greenpeace amnistiés par les autorités russes, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, avait quitté la Russie, un peu plus de 100 jours après avoir été arrêté pour une action dans l'Arctique. "Cela marque le début d'un nouveau chapitre dans la campagne visant à sauver l'Arctique", avait indiqué Greenpeace.

Vingt-cinq autres militants étrangers de Greenpeace avaient déjà quitté la Russie entre jeudi et samedi, après avoir obtenu leurs visas de sortie.

Contre les compagnies pétrolières

"Je suis très heureux de rentrer chez moi", a déclaré Dziemianczuk, 37 ans, cité dans le communiqué, tout en soulignant lui aussi que l'action à cause de laquelle il avait été mis en prison n'était qu'un "grand début de notre campagne pour l'Arctique".

"Nous sommes allés dans le Nord pour entreprendre une action contre les compagnies pétrolières qui s'alignent pour profiter de la fonte des glaces dans l'Arctique", et cette campagne "est loin d'être finie", a-t-il ajouté.

Les 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, parmi lesquels 26 étrangers dont un Suisse, ont été arrêtés fin septembre après une action contre une plate-forme pétrolière dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

Amnistie

Cette action leur a valu d'être dans un premier temps inculpés de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum. Puis ce chef d'inculpation a été requalifié par la suite en "hooliganisme", délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention.

D'abord détenus à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils avaient été ensuite transférés à Saint-Pétersbourg, avant d'être remis en liberté sous caution en novembre et finalement de bénéficier d'une amnistie votée la semaine dernière par le Parlement russe à l'occasion des 20 ans de la Constitution.

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