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France: un directeur de théâtre tente de forcer l'entrée de l'Elysée

Afin de protester contre la diminution des subventions allouées à son théâtre, un homme a tenté jeudi de forcer l'entrée annexe de l'Elysée à l'aide de son véhicule. Il a été légèrement blessé lors de la collision.

26 déc. 2013, 15:50
A car is towed away after an unidentified driver tried to ram through a gate of the presidential Elysee Palace, visible in background, Paris, Thursday, Dec. 26, 2013. An official, who is not authorized to be publicly named because of government policy, says the driver was stopped, and no one was hurt in the incident. An investigation is under way. (AP Photo/Jacques Brinon)

Un directeur de théâtre a été interpellé jeudi matin à Paris après avoir tenté de forcer avec sa voiture l'entrée annexe de l'Elysée. L'homme voulait protester contre la diminution des subventions allouées à son théâtre la Comédie italienne, situé dans le 14e arrondissement de Paris.

L'entrée en question est celle de la porte du Coq, située à l'arrière des jardins présidentiels, et non la grille principale, ont précisé les services de la présidence.

Selon une source policière, l'homme, de nationalité italienne et âgé de 67 ans, "n'est parvenu qu'à taper légèrement les grilles à faible vitesse".

Il a été placé en garde à vue pour "dégradation d'un bien d'utilité publique", "mise en danger de la vie d'autrui" et "violences volontaires avec arme à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique", l'arme étant son véhicule.

Légèrement blessé lors de la collision, il a été conduit dans un hôpital parisien où il devrait subir un examen de comportement afin de vérifier la compatibilité entre son état mental et le régime de garde à vue, a dit une source judiciaire.

Déjà interpellé mercredi

Le directeur de théâtre avait été interpellé une première fois mercredi après-midi aux abords de l'Elysée après avoir sorti de sa voiture un mannequin Arlequin auquel il avait mis le feu, a précisé la source policière.

"Il avait ensuite jeté des tracts sur la voie publique, dans lesquels il dénonçait la diminution des subventions pour son théâtre", a-t-elle ajouté. L'homme avait été interpellé et relâché un peu plus tard, aucune charge n'ayant alors été retenue contre lui.

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