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France: un camp de réfugiés évacué à Metz

Mercredi, des centaines de requérants d'asile ont été évacués du camp de Blida, à Metz. Les réfugiés ont été mis dans des bus en vue de leur relogement.

15 nov. 2017, 21:57
/ Màj. le 15 nov. 2017 à 22:20
La police a évacué entre 800 et 1000 demandeurs d'asile.

Entre 800 et 1000 demandeurs d'asile ont été évacués mercredi à Metz, dans l'est de la France, par les forces de l'ordre et la préfecture, a annoncé la préfecture de Moselle. Le démantèlement du camp de Blida a été entrepris à l'aube.

 

 

Il a été réalisé en présence des forces de police "pour éviter les bousculades", a expliqué lors d'un point de presse la directrice de la cohésion sociale du département de Moselle, Anoutchka Chabeau. Installé au printemps par la préfecture sur un parking aménagé, le camp de Blida était qualifié de "bidonville humanitaire" par des associations.

Entre 800 et 1000 personnes ont été dirigées sans incident vers des autocars en vue de leur relogement, informe la préfecture. Il s'agit principalement d'adultes, mais aussi beaucoup de familles, originaires majoritairement d'Albanie, du Kosovo, d'Afghanistan et d'Afrique.

 

 

"Nous sommes arrivés à faire partir avant 16h00 tous les bus qui partaient sur des places données dans le cadre de la solidarité nationale dans les différents départements français", soit une quarantaine de destinations, a expliqué Mme Chabeau. Les derniers bus en direction de lieux d'hébergement en Moselle devaient quitter vers 18h30 le camp de Blida.

Tous ces migrants ainsi que "les personnes qui se sont présentées aujourd'hui seront (mis) à l'abri", a assuré Mme Chabeau.

 

 

Promiscuité et violence

En août, un député de la majorité, Richard Logier, relayait le cri d'alarme d'associations locales et de bénévole. Il avait alors dénoncé la "situation préoccupante" du site et demandé sa fermeture.

Le député avait souligné les risques sanitaires liés à la "promiscuité" du camp qui accueillait des personnes vulnérables: enfants en bas âge, femmes enceintes, femmes et hommes âgés ou handicapés. Des violences dans le camp avaient aussi été rapportées par les bénévoles.

"Il y a un site de Blida, certes, mais 4500 personnes sont arrivées à Metz depuis le 1er janvier 2017 et avant aujourd'hui nous avons hébergé 2500 personnes vulnérables", a expliqué Mme Chabeau. Le flux de demandeurs d'asile a augmenté de près de 60% cette année.

 

 

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