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France: incidents lors d'une manifestation anti-nucléaire

Au moins six manifestants ont été grièvement blessés lors d'affrontements au cours d'une manif anti-nucléaire dans le nord-est de la France, tandis qu'environ trente autres ont été légèrement blessés. Les manifestants s'opposaient à un projet visant à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs.

16 août 2017, 07:24
La manif concernait un projet visant à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs. (Illustration)

Des incidents ont éclaté mardi à Bure, dans le nord-est de la France, en marge d'une manifestation contre un projet d'enfouissement de déchets nucléaires. La gendarmerie a fait usage d'un canon à eau, de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène.

Dans les rangs des manifestants, on compte "six blessés graves", touchés par des grenades, ainsi qu'une "trentaine de blessés légers" atteints par du gaz lacrymogène ou des flashballs, a indiqué à l'AFP le collectif des opposants au projet Cigéo. La préfecture du département de la Meuse, de son côté, a précisé que deux gendarmes avaient été blessés par un "engin artisanal lancé par les opposants".

Les protestataires étaient entre 300 à 1000, selon les sources.

La majorité d'entre eux était "casquée, cagoulée, vêtue de noir et armée de pierres, bâtons, boucliers...", ajoutent les autorités qui en ont dénombré 300. Toujours selon la préfecture, les opposants ont jeté des pierres sur des gendarmes "pré-positionnés à titre préventif", puis leur ont jeté des cocktails Molotov.

"On ne souhaitait pas l'affrontement, mais il y a eu effectivement des affrontements avec la gendarmerie, parce qu'elle nous a empêchés de manifester où on le souhaitait", a souligné "Michel".

 

 

"Réserves" émises

Le projet Cigéo, objet d'une guérilla juridique entre l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et ses opposants, vise à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs ou à vie longue du parc français.

Les opposants ont marqué un point début août, lorsque l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a émis des "réserves" face à ce projet, notamment des "incertitudes" concernant le comportement de déchets hautement inflammables en cas d'élévation de température.

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