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Feu vert à la prolongation des frappes françaises en Syrie

"Il n'y a pas d'alternative, nous devons anéantir Daech" a déclaré mercredi Manuel Valls devant les députés français qui ont donné leur feu vert à la poursuite des frappes en Syrie.

25 nov. 2015, 20:03
Le Premier ministre Manuel Valls à la tribune de l'Assemblée.

Les députés français ont massivement donné leur feu vert mercredi à la poursuite des frappes françaises en Syrie pour "anéantir" l'Etat islamique. Ces raids avaient été décidés début septembre par François Hollande et intensifiés depuis les attentats du 13 novembre.

"Le 13 novembre a changé la donne. Une riposte à la mesure de l'agression que nous avons subie s'est imposée", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls à la tribune de l'Assemblée. "Il n'y a pas d'alternative, nous devons anéantir Daech."

Il a plaidé pour la poursuite et l'intensification des frappes et a été largement suivi, puisque le vote a été acquis par 515 voix contre quatre. Tous les groupes de l'Assemblée, de la majorité comme de l'opposition, ont voté en faveur de la prolongation de l'intervention. Seul le Front de gauche s'est abstenu.

"Daech commence donc à reculer, c'est la preuve que cette organisation peut être vaincue et pour cela nous devons aller encore plus loin, plus fort parce que cette armée terroriste a encore des ressources", a poursuivi Manuel Valls. "Nous sommes en guerre, mais nous n'en sommes qu'au début, elle demandera de la constance et de la ténacité, cette guerre sera longue."

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