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Espagne: la justice retire le mandat d'arrêt international contre Puigdemont

La justice espagnole a retiré mardi le mandat d'arrêt international visant l'ancien président de Catalogne Carles Puigdemont et quatre membres de son ancien gouvernement. Ceux-ci pourraient rentrer dans leur pays.

05 déc. 2017, 11:28
Exilés en Belgique, Puigdemont et quatre membres de son ancien gouvernement ont manifesté leur intention de rentrer en Espagne.

Le Tribunal suprême espagnol a annoncé mardi le retrait du mandat d'arrêt international visant l'ancien président de Catalogne Carles Puigdemont et quatre membres de son ancien gouvernement. Il a expliqué qu'ils avaient manifesté leur intention de rentrer en Espagne.

Le juge d'instruction maintient cependant le mandat d'arrêt espagnol contre eux. Ils seraient arrêtés à leur retour en Espagne, ont expliqué des sources du tribunal.

Dans son ordonnance le juge relève que depuis l'émission des mandats d'arrêt européens contre Carles Puigdemont, Antonio Comin, Lluis Puig, Meritxell Serret et Clara Ponsatíles, les cinq inculpés "ont manifesté l'intention de retourner en Espagne pour y exercer des mandats électoraux" en se portant candidats aux élections régionales.

Il explique vouloir éviter le risque que la justice belge ne retienne pas tous les chefs d'inculpation qui pèsent sur l'ensemble des dirigeants indépendantistes qui ont préparé la sécession manquée de la Catalogne. Il fait valoir qu'il s'agit d'éviter "une distorsion substantielle" dans le traitement judiciaire des mis en examen, car ceux qui sont restés en Espagne risqueraient plus que que ceux qui ont quitté le pays.

Surprise

Cette décision a créé la surprise, alors que la justice belge devait rendre sa décision le 14 décembre sur l'extradition des cinq anciens dirigeants indépendantistes catalans. Carles Puigdemont et ses quatre collègues s'étaient installés en Belgique le 30 octobre, pour échapper aux poursuites.

Tous sont poursuivis pour "rébellion", "sédition" et "détournement de fonds publics", dans une enquête sur le processus ayant débouché le 27 octobre sur une proclamation unilatérale de la "République catalane" à Barcelone. Les avocats des Catalans à Bruxelles avaient annoncé qu'ils épuiseraient toutes les voies de recours pour rester en Belgique, au moins au-delà du 21 décembre.

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