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Drame de Volgograd: Poutine veut une "élimination" des terroristes

A l'occasion de son discours de Nouvel An, Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé mardi pour la première fois après les deux attentats-suicides qui ont fait 34 morts à Volgograd.

31 déc. 2013, 09:00
Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé mardi pour la première fois après les deux attentats-suicides qui ont fait 34 morts à Volgograd.

Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé mardi pour la première fois après les deux attentats-suicides qui ont fait 34 morts à Volgograd. Il a notamment déclaré dans un discours vouloir l'"élimination totale" des terroristes.

Lors d'un déplacement surprise à Khabarovsk, en Extrême-Orient russe, M. Poutine a prononcé son discours de Nouvel An dans lequel il s'est exprimé pour la première fois publiquement sur les attentats perpétrés à Volgograd dimanche et lundi.

"Chers amis, nous nous inclinons devant les victimes des terribles attentats. Je suis sûr que nous allons poursuivre avec force et sans interruption la lutte contre les terroristes jusqu'à leur élimination totale", a déclaré M. Poutine, selon des images de la télévision russe.

Le chef de l'Etat était à Khabarovsk, à sept fuseaux horaires de Moscou, où il a notamment rencontré des victimes des inondations de l'été passé. Etrangement, son discours diffusé auparavant dans les régions plus orientales de Magadan et du Kamtchatka ne mentionnait pas les attentats perpétrés à Volgograd.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a expliqué que M. Poutine avait rompu une longue tradition, en prononçant deux discours différents. En raison d'un "problème technique", les citoyens russes auront deux discours de Nouvel An, l'un qui mentionne les attentats de Volgograd, l'autre non, a déclaré M. Peskov à la radio Echo de Moscou.

Des funérailles

Le bilan des deux attaques est passé à 34 morts: 16 morts causés par l'attentat de la gare et 18 pour celui du trolleybus. Les premières funérailles des victimes ont eu lieu mardi. Plus de 60 personnes restaient hospitalisées à Volgograd mais aussi à Moscou, où ont été transférés certains patients.

Il s'agit des attaques les plus meurtrières en Russie depuis l'attentat-suicide à l'aéroport de Moscou-Domodedovo en janvier 2011 (37 morts), revendiqué par des rebelles islamistes du Caucase du Nord.

Festivités annulées

Les deux explosions très puissantes, qui n'ont pas été revendiquées, ont été attribuées à des kamikazes. Les enquêteurs ont relevé des similitudes dans les explosifs employés, accréditant la thèse d'attaques coordonnées.

A Volgograd, placée en état d'alerte et en deuil jusqu'au 3 janvier, toutes les festivités ont été annulées sur décision de la commission antiterroriste. Les autorités de la ville ont demandé aux habitants de ne pas employer de feux d'artifice.

Droit international

Plus de 5000 policiers et membres des forces spéciales ont été déployés dans la ville. Près de 90 personnes ont été emmenées lundi dans les locaux de la police pour des contrôles, selon les autorités locales.

Vladimir Poutine a promis à Ban Ki-moon qu'il resterait "dans le cadre du droit international pour traduire en justice les auteurs" des attentats à Volgograd, a indiqué le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

"Climat de terreur"

Selon des experts, les attentats pourraient viser à créer un climat de terreur dans le pays avant le début des JO de Sotchi. Le chef de la rébellion islamiste, Dokou Oumarov, avait appelé en juillet à les empêcher "par tous les moyens".

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a écrit à M. Poutine pour lui "redire la confiance" de l'institution dans les autorités russes pour assurer la sécurité des JO du 7 au 23 février, selon un communiqué du CIO lundi.

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