plutôt qu’abandonner, les partis de la «Jamaïque» se sont accordé un peu de répit. Alors que les négociations pour former une majorité au Bundestag devaient s’achever dans la nuit de jeudi à hier, la CDU (chrétiens-démocrates, conservateurs), la CSU (Union chrétienne-sociale), le FDP (libéraux) et les Verts ont choisi de prolonger leurs discussions. Interrompues à 4 heures du matin, elles ont repris hier à 11 heures et devraient se poursuivre durant le week-end. C’est un signe d’une volonté d’aboutir pour donner à l’Allemagne un gouvernement. Mais c’est aussi le révélateur de l’impasse dans laquelle se trouvent les négociateurs, piégés par leurs antagonismes idéologiques.
«Les fronts se sont durcis», a regretté le libéral Wolfgang Kubicki. «Nous n’avons pris aucune décision dans aucun domaine», a déploré le leader de la CSU, Horst Seehofer, en accusant les Verts. Les Bavarois «jouent à tout ou rien», a répliqué l’écologiste Jürgen Trittin. Personne ne...