C’est dans une ambiance tendue que le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a été reçu, hier, à Bruxelles, par les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Huit. L’Israélien a prédit que la plupart des pays européens vont à leur tour reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’Etat hébreu, après que les Etats-Unis eurent pris cette décision. Il se forge des chimères, ont affirmé les Européens.
C’est la première fois depuis 22 ans que le chef d’un gouvernement israélien s’est rendu dans la capitale de l’Europe. Mais ce n’est ni la première, ni la dernière fois sans doute qu’il y a entretenu un dialogue de sourds sur le processus de paix au Proche-Orient.
Le premier ministre israélien a salué la décision de Washington, annoncée le 6 décembre par Donald Trump, de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. Elle «rend la paix possible, car reconnaître la réalité est la substance, le fondement...